jeudi 17 février 2005

 

Réveiller le fou en moi


Mercredi 16 février 2005 : That’s platte!

Dans le cadre de notre stage, nous avons accès à plusieurs moyens pour avoir un feedback de nos prestations. Mon enseignante associée ou encore le superviseur de stage vient en classe et me dit par la suite ce qui cloche, ce qui va bien, etc. Il y avait toutefois un autre moyen que je n’avais pas encore essayé : la vidéoscopie.

À la troisième période de la matinée, la Patriote est venue s’installer à l’arrière de la classe pour filmer mon cours. Une fois l’exercice terminé, j’ai procédé à l’écoute du dit document vidéo.

Bon sang que je suis platte!

J’ai pris à ce moment la résolution d’être plus vivant en classe.

Le soir, je suis allé me défouler en jouant aux cartes avec les jeunes au Grimoire.

Jeudi 17 février 2005 : Fou comme Brak

Je n’avais qu’un cours à donner ce jeudi. J’ai décidé que le nouveau Raph allait prendre les choses en main. J’ai laissé tomber la chemise – comme Zebda – et je suis arrivé à l’école en gaminet (cherchez dans le dictionnaire).

J’ai donné un excellent cours en multipliant les farces. Les élèves ont bien participé, ils semblaient aimer le cours! Et tout cela en faisant des exercices de participes passés!

J’étais vraiment content. Ça a donné le ton à la soirée que nous allions passer entre stagiaires au chalet où habitent la Patriote et la Médiévale.

Après un passage obligé à la SAQ, nous nous sommes rendus à destination où nous attendaient des pointes de pizza bien chaudes! Durant le souper, nous avons dévoilé de qui nous étions l'ami secret pour la St-Valentin (nous avions tiré un nom au hasard chacun et nous nous sommes donné des cadeaux de façon anonyme toute la semaine). Personne n'a eu de problème à m'identifier comme l'ami secret de Celle-qui-saigne-du-nez. Fatapon!

Nous avons ensuite écouté Le Cœur a ses raisons en sirotant des Smirnoff Ice et la soirée s’est terminée par une belle partie de Trou-de-cul.

Que c’est beau la vie de stagiaire!

mardi 15 février 2005

 

Will the real Gestion de classe please stand up?


Lundi 14 février : Des fleurs (et surtout le pot qui vient avec) pour la St-Valentin

Il fallait que j’arrive à l’école assez tôt, car je devais aider les organisateurs des activités de la St-Valentin à s’assurer que tout était fin prêt.

À la première période, notre groupe a fait le tour des classes pour remettre les divers cadeaux de St-Valentin à ceux qui s’en étaient fait offrir. Mon rôle à moi était de dessiner un coeur sur les joues des élèves de 5e secondaire. Ce fut une expérience des plus enrichissantes. En général, mes coeurs étaient assez bien réussis, sauf peut-être celui de la Patriote qui a coulé et qui lui a donné le look d’une chanteuse heavy metal des années 80.

Sur l’heure du midi, je me suis régalé à la cafétéria et j’ai joint les activités qui se déroulaient à l’auditorium.

Le premier jeu était assez amusant. Il s’agissait d’embrasser un ballon gonflé à l’hélium sans se servir de ses mains. L’aspect drôle de tout ça, c’est que deux personnes, un gars et une fille, le faisaient en même temps, chacun de leur côté. Vous comprendrez que le ballon, seulement retenu par un ruban fixé au sol, bondissait d’un côté comme de l’autre. Ainsi, les deux embrasseurs, une fois le ballon écarté, se retrouvaient dans l’embarrassante (on pourrait dire embrassante hi!hi!) position d’être l’un devant l’autre, lèvres toutes sorties. Plusieurs paparazzis se tenaient d’ailleurs prêts à croquer sur le vif ces scènes compromettantes.

Plusieurs éclats de rire plus tard, le deuxième jeu débutait. Il s’agissait d’une compétition de déclarations d’amour. Les compétiteurs s’en sont, en général, fort bien tirés.

Le dernier jeu consistait en une compétition de chant improvisé. On en a entendu de tous les registres. Les élèves semblent avoir beaucoup apprécié ces activités.

Une fois les festivités terminées, mon enseignante associée a finalement pu me raconter ce qui s’était dit la semaine précédente. Je vous explique.

L’un des mes deux groupes est plus bavard, moins concentré et un peu moins fort. Il arrivait souvent que les jeunes parlaient en classe. L’un d’eux, assis tout juste devant moi – non sans raison – est particulièrement rapide pour dire des niaiseries.

Je suis assez patient, et une farce de temps en temps, c’est drôle. Cet après-midi-là cependant, j’avais l’impression qu’il y avait trop de farces et que le groupe perdait du temps. Ma patience commençait à montrer des signes de fatigue.

Alors que je montrais des exemples de phrases contenant des participes passés (« Cette pomme, je l’ai mangée. », « Je l’ai mangée, cette pomme. », « J’ai mangé une pomme. », etc.), mon blagueur lâche : « Avec toutes ces pommes, on pourrait faire une grosse tarte. » Je réponds, sans regarder qui que ce soit : « Ça ne sera pas nécessaire, on en a déjà une dans la classe. » Fatapon!

Je ne crois pas qu’il ait été vraiment insulté par mon commentaire incisif, mais, plus tard dans la semaine, alors que mon farceur avait lâché une bon gag, j’ai dit : « Yé t’innocent! » en riant, dans le sens de « Ah! ce qu’il est drôle ce mec. » Ça a plus ou moins passé au conseil.

Voilà donc ce que les élèves me reprochaient : d'avoir insulté leur ami, entre autres choses. J’ai décidé que je mettrais les choses au clair la prochaine fois que je les verrais, c’est-à-dire mardi matin.

Le soir, mes hôtes et moi sommes allés chercher du St-Hubert et j’ai passé une petite soirée tranquille à parler de Magic avec Mietek.

Mardi 15 février : Règlement de comptes

Aujourd’hui, je devais régler mon problème avec le groupe rock ‘n roll. Au début du cours, j’ai pris un bon moment pour expliquer toute la situation au groupe et mon comportement et aussi pour m’excuser auprès de mon blagueur pour mon commentaire exagéré. Je m’attendais à quelques remarques désobligeantes de la part des têtes fortes de la classe, mais, étonnament, tout le monde a écouté mon exposé avec attention et personne n’a émis le moindre commentaire. J’étais bien content, le reste de la période s’est vraiment bien déroulé.

J’ai passé une bonne partie de l’après-midi à échanger avec les autres stagiaires et le soir, je suis resté tranquille : j’ai dormi, j’ai mangé, j’ai écouté Enjeux et j’ai fait un peu de net. Tout pour être heureux, quoi!

Cette Diarrhée est une courtoisie de :

- Le jeu Run & Kill. <- pour parer les balles, -> pour slasher les bandits. Essayez de battre 40 000, c'est mon Hi Score (je me rends au Stage 3) ;
- Amorphe qui s'est ouvert la main ;
- Misss Te@cher, une amie de monclasseur.com qui m'a dit et je cite : "tk laisse-moi te dire que cette photo est vraiment mais vraiment nice!" ;
- le mot grave utilisé comme adverbe : i.e. on déconne grave.

dimanche 13 février 2005

 

Aurevoir à une Certaine Personne


Vendredi 4 février : Nouvelles rencontres

Le soir, de retour à Québec, je visite le Mundial dans l’espoir d’y rencontrer des copines de www.monclasseur.com . C’est plutôt avec un copain de ce même site que je m’amuse le plus, les filles semblant être attachées au comptoir par un élastique. J’y danse jusqu’à 3h00.

Samedi 5 février : On vous remercie, dans le sens de...

Gros tournoi à l’Imaginaire. Tout se déroule bien, sauf que j’ai un cochon mort dans la face à cause de la soirée de la veille. Nous remercions Oliver dans le sens qu’il est viré. Sa mère me téléphone dans l’après-midi. Grâce à mes talents, je passe de « je vous appelle parce que je suis choquée » à « merci pour votre temps ». C’était le premier des nombreux appels de parents que je ferai dans ma carrière.

Le soir, je rends visite à une Certaine Personne. On a bien du plaisir et on se couche assez tôt. Je commence à penser que je devrais peut-être mettre un terme à mon célibat.

Dimanche 6 février : L'inévitable survient

Je me réveille à 5h00 pour aller porter une Certaine Personne à son travail et je retourne à mon appartement pour y dormir jusqu’à 11h00. Je travaille de 12h00 à 17h00 et je retourne à Thetford Mines.

Pendant la soirée, je clavarde avec une Certaine Personne et elle me dit qu’il serait peut-être préférable qu’on coupe les ponts à nouveau. Je ne suis pas surpris de cette annonce, mais cette fois-ci je n’ai pas le goût de niaiser. Je lui dis que je vais y penser.

Lundi 7 février : Une personne quitte, une autre revient

Journée de stage normale.

Le soir, je vois une Certaine Personne sur MSN. Je lui annonce qu’on va effectivement rompre nos communications. Elle n’est pas satisfaite de notre situation actuelle, je ne peux lui en donner plus. C’est fini. On se dit qu’on s’aimera toujours. Je tourne la page.

Presqu’aussitôt, un nom qui semble surgir d’outre-tombe apparaît sur MSN : Amorphe! Moi qui n’avais pas eu de nouvelles de lui depuis octobre! Je lui téléphone et je prends des nouvelles. On se prévoit une visite durant la semaine de relâche.

Mardi 8 février : Grosse tarte

Journée de stage dont je ne me souviens pas, à part que je fais une farce platte à un élève. On en verra les conséquences plus tard.

Le soir, je joue aux cartes avec Mietek et un de ses amis.

Mercredi 9 février : Le groupe 06 prend du pic

Réunion sur l’heure du midi pour les activités de la St-Valentin. Les jeunes du groupe 06 commencent à être moins commodes.

Le soir, je vais faire un tour au Grimoire. Ça fait du bien de jouer aux cartes un peu.

Jeudi 10 février : Le jour où...

J’ai eu un peu de misère avec un de mes groupes. J’ai changé un élève de place. Pendant la dernière période de la journée, je remarque que certains jeunes de ce groupe viennent discuter avec la Prof X. Durant le 4 à 7 qui suit, elle refuse de me dire la nature de ces discussions. J’imagine le pire. J’en saurai plus lundi, qu’elle me dit.

Le soir, je visite la Patriote et la Médiévale. Après avoir écouté la télé ensemble, nous nous apprêtons à sortir, mais la soudaine tempête nous décourage. Je vais me coucher chez moi.

Vendredi 11 février : Tango en vue!

Journée d’activités d’hiver à Sherbrooke! Comme prévu, je vais jouer aux quilles le matin. Je suis assez pourri. Il me semble que j’ai perdu la chance du débutant!

L’après-midi, c’est différent. Nous allons au Laser Plus et nous nous amusons ferme à nous tirer au laser. Ayant expérimenté le tag-ball, je peux dire que les deux formes de jeu sont assez différentes. Le tag-ball ressemble à Rainbow 6 alors que le laser est davantage comme Quake. Les connaisseurs savent de quoi je parle.

Le soir, il devait y avoir un party pour les jeunes enseignants, mais le tout a avorté. Profitant de quelques heures libres, je suis allé jouer des parties au Grimoire.

Je me suis ensuite redu au Mundial pour y retrouver les mêmes comparses que la semaine précédente. Encore une fois, je danse jusqu’à épuisement des stocks. 4$ de McDo plus tard, je me couche.

Samedi 12 février : Le parfum des abricots

Journée de travail standard.

Le soir, je niaise sur le net. Je suis fatigué de la veille. Je fais un téléphone et je vais me coucher.

Dimanche 13 février : Je déménagerai à pied

Je reste couché longtemps. Je travaille de 12h00 à 17h00. Rien à signaler.

Le meilleur arrive en soirée. Akuma Wolf me contacte et m’annonce que, finalement, j’habiterai avec lui, sa copine et le Feu Sacré à deux blocs de mon appartement actuel. De plus, il y aura un espace de stationnement pour moi!!

Je retourne à Thetford l’esprit joyeux.

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