vendredi 24 mars 2006
Du réchauffé
En attendant que j'écrive quelque chose de plus actuel, voici un texte que j'avais écrit, mais qui n'a pas été publié au temps opportun. Plutôt que de le supprimer, j'ai décidé de le partager avec vous!
L’embarras du choix
Vendredi 27 janvier 2006
J’ai eu beaucoup de mal à me lever, mais je devais le faire. C’était la journée carrière à l’Université. Pour cette occasion, les représentants d’une quarantaine de commissions scolaires se réunissaient au pavillon Alphonse-Desjardins pour rencontrer les futurs diplômés en enseignement.
Avant de m’y rendre, j’ai voulu mettre à jour mon curriculum vitae. Je me suis rendu compte que c’était plus long que je ne le croyais. J’ai donc laissé tomber le cv et je me suis rendu à l’université vers 16 h.
Une multitude de stands étaient disposés en quelques rangées au milieu de la place. Mon objectif : recueillir les brochures et prospectus qui me permettront de prendre une décision quant à mon avenir dans peu de temps. Dès mon arrivée, j’ai reconnu un membre de la direction de Thetford Mines. J’ai discuté un peu avec lui et il m’a laissé entendre qu’il y aurait des besoins en français dans cette région. Intéressant.
Je passe au stand suivant : la Beauce. On m’informe qu’il y a pénurie d’enseignants de français dans la région. Je prends cela en note.
Prochaine destination : Sept-Îles. Là encore, on me dit qu’il y aura des postes disponibles en septembre. Je prends la documentation pour lecture plus approfondie.
Et il en est de même pour tous les stands où je m’arrête. En une heure, j’ai ramassé une dizaine de pochettes : Longueuil, Outaouais, Montréal, Gaspésie, Bas-Saint-Laurent (!), Laurentides, Ontario… Je pourrai travailler n’importe où! J’ai donc quitté l’endroit plein d’espoir, mais aussi tracassé : où vais-je choisir d’aller m’établir? Comme le dit l’expression, « trop de choix, c’est comme pas assez ».
Je suis entré au travail à 17 h 30 débordant d’enthousiasme. À 21 h, mon bon vieux collègue Yvan m’a offert le transport et j’ai joué une partie de cartes avec LucUTF et Akuma Wolf. Deux heures plus tard, Les Belles Jambes est venue me chercher et je suis sorti au Beaugarte, discothèque pour personnes du troisième âge. Nous y fêtions le départ de Stang. En effet, il doit aller vivre en Ontario quatre mois. Son coloc le Militaire et leurs copines étaient de la partie pour une soirée de danse sur l’estrade. Ça a fait du bien! Voilà belle lurette que je n’étais pas sorti un vendredi soir, journée habituellement réservée aux cartes.
Affamé, j’ai dû me contenter de manger des Doritos aux cornichons à l’aneth comme collation de fin de soirée. Miam!
Samedi 28 janvier 2006
Le lever dui corps fut difficile! J’avais encore le goût des chips dans la bouche – EWWW! – et, pressé, j’ai dû courir pour me rendre au travail. Assoiffé, je crois avoir bu trois jus rouges du Café Dépôt cette journée-là. Fatigué, je suis revenu du travail à pied, mon transport habituel étant parti plus tôt.
Je devais aller faire le party chez la P’tite Excitée, mais Les Belles Jambes – mon transport pour me rendre là-bas au Mont-Saint-Anne – était déjà partie à mon arrivée. J’ai donc dû rester à la maison. Je crois que mon corps le souhaitait secrètement.
J’ai passé une partie de la soirée à jouer aux cartes avec Akuma Wolf et je me suis couché tôt, brûlé.
Dimanche 29 janvier 2006
Je pensais être capable de me lever tôt, mais, apparemment, mon corps m’avait pas encore complètement récupéré de la soirée de vendredi. Encore une fois, j’ai couru pour me rendre au travail.
La journée s’est bien déroulée. J’aime bien la nouvelle routine qui me permet de travailler davantage sur le site de l’Imaginaire. Je vais toutefois devoir mettre la pédale douce sur les heures en semaine, car les lectures obligatoires commencent à s’accumuler.
Le soir, j’avais un rendez-vous à l’épicerie avec mon vieil ami Maruzo the Outsane. Après un bref passage à l’appartement, nous nous sommes rendus chez lui où nous avons joué à Killer Instinct, mangé 4$ de hamburgers et disputé quelques parties de cartes. Maruzo m’a également montré ses impressionants travaux en animation 3D et autres réalisations. Ça m’a fait du bien de passer une soirée avec cet ami avec qui j’ai passé tant de temps au secondaire. Nous nous étions perdus de vue, sans faire quoi que ce soit pour reprendre contact. Mais, comme je l’ai indiqué dans mes résolutions de début d’année, j’ai décidé de m’occuper davantage de mes amis de longue date. C’est important. Et il ne faut pas simplement jaser au téléphone : on ne ferait que parler du passé. Il faut faire des activités avec ces gens. C’est dans l’activité que l’amitié croît. Qu’en pensez-vous?
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Merci beaucoup d’avoir pris le temps de partager vos impressions sur l’âge et sa raison d’être. Vos remarques sont pertinentes et démontrent toute votre sagesse. Merci!