mardi 15 février 2005

 

Will the real Gestion de classe please stand up?


Lundi 14 février : Des fleurs (et surtout le pot qui vient avec) pour la St-Valentin

Il fallait que j’arrive à l’école assez tôt, car je devais aider les organisateurs des activités de la St-Valentin à s’assurer que tout était fin prêt.

À la première période, notre groupe a fait le tour des classes pour remettre les divers cadeaux de St-Valentin à ceux qui s’en étaient fait offrir. Mon rôle à moi était de dessiner un coeur sur les joues des élèves de 5e secondaire. Ce fut une expérience des plus enrichissantes. En général, mes coeurs étaient assez bien réussis, sauf peut-être celui de la Patriote qui a coulé et qui lui a donné le look d’une chanteuse heavy metal des années 80.

Sur l’heure du midi, je me suis régalé à la cafétéria et j’ai joint les activités qui se déroulaient à l’auditorium.

Le premier jeu était assez amusant. Il s’agissait d’embrasser un ballon gonflé à l’hélium sans se servir de ses mains. L’aspect drôle de tout ça, c’est que deux personnes, un gars et une fille, le faisaient en même temps, chacun de leur côté. Vous comprendrez que le ballon, seulement retenu par un ruban fixé au sol, bondissait d’un côté comme de l’autre. Ainsi, les deux embrasseurs, une fois le ballon écarté, se retrouvaient dans l’embarrassante (on pourrait dire embrassante hi!hi!) position d’être l’un devant l’autre, lèvres toutes sorties. Plusieurs paparazzis se tenaient d’ailleurs prêts à croquer sur le vif ces scènes compromettantes.

Plusieurs éclats de rire plus tard, le deuxième jeu débutait. Il s’agissait d’une compétition de déclarations d’amour. Les compétiteurs s’en sont, en général, fort bien tirés.

Le dernier jeu consistait en une compétition de chant improvisé. On en a entendu de tous les registres. Les élèves semblent avoir beaucoup apprécié ces activités.

Une fois les festivités terminées, mon enseignante associée a finalement pu me raconter ce qui s’était dit la semaine précédente. Je vous explique.

L’un des mes deux groupes est plus bavard, moins concentré et un peu moins fort. Il arrivait souvent que les jeunes parlaient en classe. L’un d’eux, assis tout juste devant moi – non sans raison – est particulièrement rapide pour dire des niaiseries.

Je suis assez patient, et une farce de temps en temps, c’est drôle. Cet après-midi-là cependant, j’avais l’impression qu’il y avait trop de farces et que le groupe perdait du temps. Ma patience commençait à montrer des signes de fatigue.

Alors que je montrais des exemples de phrases contenant des participes passés (« Cette pomme, je l’ai mangée. », « Je l’ai mangée, cette pomme. », « J’ai mangé une pomme. », etc.), mon blagueur lâche : « Avec toutes ces pommes, on pourrait faire une grosse tarte. » Je réponds, sans regarder qui que ce soit : « Ça ne sera pas nécessaire, on en a déjà une dans la classe. » Fatapon!

Je ne crois pas qu’il ait été vraiment insulté par mon commentaire incisif, mais, plus tard dans la semaine, alors que mon farceur avait lâché une bon gag, j’ai dit : « Yé t’innocent! » en riant, dans le sens de « Ah! ce qu’il est drôle ce mec. » Ça a plus ou moins passé au conseil.

Voilà donc ce que les élèves me reprochaient : d'avoir insulté leur ami, entre autres choses. J’ai décidé que je mettrais les choses au clair la prochaine fois que je les verrais, c’est-à-dire mardi matin.

Le soir, mes hôtes et moi sommes allés chercher du St-Hubert et j’ai passé une petite soirée tranquille à parler de Magic avec Mietek.

Mardi 15 février : Règlement de comptes

Aujourd’hui, je devais régler mon problème avec le groupe rock ‘n roll. Au début du cours, j’ai pris un bon moment pour expliquer toute la situation au groupe et mon comportement et aussi pour m’excuser auprès de mon blagueur pour mon commentaire exagéré. Je m’attendais à quelques remarques désobligeantes de la part des têtes fortes de la classe, mais, étonnament, tout le monde a écouté mon exposé avec attention et personne n’a émis le moindre commentaire. J’étais bien content, le reste de la période s’est vraiment bien déroulé.

J’ai passé une bonne partie de l’après-midi à échanger avec les autres stagiaires et le soir, je suis resté tranquille : j’ai dormi, j’ai mangé, j’ai écouté Enjeux et j’ai fait un peu de net. Tout pour être heureux, quoi!

Cette Diarrhée est une courtoisie de :

- Le jeu Run & Kill. <- pour parer les balles, -> pour slasher les bandits. Essayez de battre 40 000, c'est mon Hi Score (je me rends au Stage 3) ;
- Amorphe qui s'est ouvert la main ;
- Misss Te@cher, une amie de monclasseur.com qui m'a dit et je cite : "tk laisse-moi te dire que cette photo est vraiment mais vraiment nice!" ;
- le mot grave utilisé comme adverbe : i.e. on déconne grave.

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