jeudi 14 octobre 2004
Le Coco de Pâques Award... se matérialise!
Mercredi 13 octobre
Le lever du corps fut difficile. Je devais me lever à 8h00 pour aller déplacer le RaphCar (grrr…).
Ce matin-là, je devais aller à la bibliothèque pour y faire des recherches concernant un devoir de lexicologie à remettre à midi. À la place, j’ai navigué sur www.wutangcorp.com, à la recherche d’infos en rapport avec le nouvel album de Wu-Tang Clan. Beaucoup plus intéressant tant qu’à moi.
Vers 11h00, je me suis rendu compte que je n’aurais pas le temps de faire mon devoir alors j’ai fait l’impensable : j’ai demandé à un collègue du Bac s’il voulait bien apposer mon nom sur son devoir! Il a accepté et, pour me sentir moins mal, j’ai vérifié son travail et j’y ai apporté quelques corrections.
En fin de compte, le prof a décidé de ne pas ramasser le travail. Mon honneur est sauf… ou presque! À la pause, je suis allé voir la Femme Enceinte pour la questionner sur des détails que Chowder m’avait révélé concernant un personnage de cette diarrhée. Je n’ai rien pu en tirer, sauf que j’ai l’impression que des gens n’ont pas associé correctement des surnoms aux gens auxquels ils se rapportent (on dirait une règle d’accord cette phrase, non?).
J’ai passé l’entre-cours avec la Colleuse, avec laquelle j’ai partagé quelques impressions concernant la soirée de jeudi soir passé, durant laquelle j’ai discuté longuement avec ses colocs.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers la bibliothèque, où se tenait notre cours préféré, Didactique II. L’objectif du cours était d’écrire une lettre de sollicitation. Je crois que notre équipe a fait un bon boulot.
Je suis parti de là avec la Femme Mariée et la Libérée. Ces deux jeunes femmes m’ont offert le transport jusqu’à chez-moi.
Quand je suis arrivé, je suis allé porter mon sac dans ma chambre et j’ai noté qu’il y avait un message sur mon lit. Il était écrit : « M. Caron, vous avez un message sur la boîte vocale. Je crois qu’il s’agit d’une certaine personne. » UNE CERTAINE PERSONNE!! J’ai voulu écouter le message dès ce moment, mais Bye-Bi était déjà en train de l’utiliser pour discuter avec Applepie. J’ai donc dû prendre mon mal en patience.
Chowder est arrivé peu après et il était débordant de bonne humeur. C’est qu’il arrivait du Village des Valeurs, son magasin préféré. Il en avait profité pour acheter des décorations pour l’Halloween, dont une immense araignée en peluche. Il m’a aussi acheté un affreux bibelot en bois. C’est l’intention qui compte. J'y pense, ça ferait un très beau Coco de Pâques Award! Adopté!
D'ailleurs, le premier récipiendaire est Chowder pour m'avoir fait croire qu'une Certaine Personne m'avait appelé, car j’ai finalement pu écouter mon message pour me rendre compte - après 15 écoutes - qu’il s’agissait en fait de la Newfie, la blonde de Chowder! Quelle déception!
Pour me consoler, je me suis fait un immense plat de riz avec six egg rolls et j’ai dégoûté Chowder en le mangeant. Nous regardions la télé en même temps et il nous semblait que toutes les émissions traitaient d’homosexualité ou de transsexuels. Nous qui avions le goût de boire de la bière… On a décidé de laisser tomber. Chowder s’est couché et moi je suis tombé dans le Net. On m’a fait connaître un site de Magic québécois, http://mtgquebec.com . J’ai navigué là-dessus trop longtemps puis je me suis couché.
Jeudi 14 octobre
Le lever du corps fut difficile. Je me suis levé vers 9h30 pour déplacer ma voiture (grrr…) puis je suis allé voir Chowder dans sa chambre. J’étais fatigué alors je me suis couché à ses côtés pour jaser, mais finalement je me suis rendormi et j’ai filé ça jusqu’à 13h00.
J’ai mangé un p’tit déjeuner puis je me suis rendu à mon cours de littérature. On nous y présentait des exposés qui m’ont gardé en éveil quelques minutes, mais après j’ai dû me fier sur la Libérée qui était assise à mes côtés pour me distraire.
Après mon cours, je suis revenu à l’appartement où je me suis fait un bon gros souper. Alors que Bye-Bi et Applepie sont allés faire de la poterie, Chowder et moi nous sommes contentés de faire la vaisselle et de rire du président. Nous nous sommes aussi fait un traitement à la bande Bioré. C'est fou ce qu'on a comme cochonnerie sur le nez.
J’ai ensuite étudié un peu avec Chowder l’examen de samedi et, lorsque Bye-Bi est revenu de son activité de céramique, nous avons pris une petite pause qui s’est avérée être en fait un arrêt complet de notre étude. Dandyboy est venu faire une saucette puis Chowder s’est couché. J’ai joué avec Bye-Bi à SoulCaliber II puis je me suis couché.
mardi 12 octobre 2004
Le cou est parti tout seul!
Lundi 12 octobre
Le lever du corps fut difficile.
Je me suis levé assez tard. Je ne me souviens pas trop de ce que j’ai fait en après-midi. Ou plutôt, je ne veux plus m’en souvenir. C’est que j’ai pas mal niaisé toute la journée. Bye-Bi et Chowder faisaient des devoirs, moi je tournais en rond.
Après souper, j’ai commencé à jouer à SoulCaliber II, un cadeau du Gars des Îles. C’est un jeu de combat comme Street Fighter, mais en 3D. C’est assez bien fait et il y a pas mal de secrets à découvrir. J’ai joué un bon bout puis Bye-Bi est arrivé du volley-ball. Il a joué avec moi un certain temps puis il s’est couché. Chowder est arrivé dans ces moments-là. Il revenait d’un lundi country « Lance et compte » chez Dandyboy. Il s’est couché lui aussi. Moi, j’ai poursuivi le jeu jusqu’à 3h00, comme un bon petit obsédé.
Mardi 13 octobre
Le lever du corps fut difficile. Je me suis réveillé assez tôt, mais je n’avais rien de prévu avant 14h30, donc j’ai décidé de rester au lit. Il faut dire que j’attendais que le bain soit débouché. Apparemment, nous perdons beaucoup de cheveux, de poils et d’ongles et ça bouche les conduits qui sont par ailleurs assez vieux. Nous avions donc appelé notre cher propriétaire pour qu’il envoie un de ses hommes de main nous creuser un drain dans l’enchevêtrement de pilosité.
J’ai eu la malheureuse surprise d’apprendre que le bain ne serait pas utilisable avant 2-3 heures, ce qui m’a forcé à ne pas prendre ma douche à mon lever, vers 13h30. Je me suis préparé un déjeuner spécial gras – 2 œufs, 2 saucisses, 4 rôties et une mini tomate – et je me suis rendu à l’université avec une demi-heure de retard à mon rendez-vous de travail d’équipe.
À mon arrivée à la didacthèque, je n’ai trouvé ni l’Autre Gars du Bac (le Sportif), ni la Disciplinée. Il n’y avait que la Libérée, qui faisait des devoirs sur place. Dans un sens, ça faisait bien mon affaire, la Libérée étant une charmante personne. Elle m’a dit que la Disciplinée était arrivée vers 14h30 puis que, tannée, elle était descendue voir si nous n’étions pas en bas à l’entrée par hasard. Sur ces mots, l’Autre Gars du Bac (le Sportif) est arrivé, lui aussi en retard. Contrairement à moi, il avait une bonne raison : une évaluation sportive. Nous nous sommes assis puis nous avons jasé avec la Libérée. L’Autre Gars du Bac a recommencé à essayer de convaincre la Libérée de m’adopter comme amant. Je lui ai dit que j’étais tanné de ces allusions qui nous mettent constamment mal à l’aise et qui risquent de faire tomber à l’eau toutes mes chances avec la Libérée. La principale intéressée semblait d’accord.
Alors que nous nous apprêtions à quitter les lieux, la Disciplinée a fait son apparition! Nous avons donc fait un sprint Didactique/Lexicologie et, 45 minutes après, nous n’étions plus là.
En sortant de la bibliothèque, j’avais un peu soif alors je me suis rendu au local de l’association étudiante pour y acheter un soda. J’y ai trouvé la Médiévale, occupée à faire des travaux. Je lui ai expliqué la vraie nature de son surnom, elle qui avait une autre interprétation en tête, moins intéressante celle-là. Elle a préférée la véritable raison, alors j’ai pu partir l’esprit tranquille et ma soif étanchée.
Je n’ai pas fait grand chose de ma soirée. J’ai écouté la télé, j’ai fait la vaisselle, je suis allé acheter quelques trucs à l’épicerie et j’ai joué au Playstation un moment avec Bye-Bi. Chowder est arrivé un peu après et il m’a montré un article de l’Impact Campus, un journal universitaire. Y figurait une critique de la pièce dans laquelle il avait joué. En gros, l’auteur a trouvé la pièce ordinaire, mais elle a souligné le bon jeu de Chowder. C’était assez pour le rendre heureux.
J’ai ensuite procédé à sa décapitation.

dimanche 10 octobre 2004
5-day Combo!
Mercredi : "Pas assez opportuniste." -La Femme Mariée
Le lever du corps fut difficile. Je suis resté couché un bon bout. On est trop bien dans les couvertures le matin!
Je me suis néanmoins rendu à mon cours de lexicologie et le prof, toujours aussi jovial, nous a confié qu’il avait l’impression que les étudiants du BES avaient la fâcheuse habitude de rechercher des recettes plutôt que d’y aller d’analyses lorsqu'ils avaient à faire face à des problèmes. Je ne suis pas en désaccord avec lui.
Après un captivant cours de Didactique, la Femme Mariée m’a offert le transport jusqu’à mon appartement. Je lui ai alors offert de venir le visiter. Après lui avoir fait faire le tour des lieux (sauf ma chambre en désordre), je lui ai montré ma diarrhée. Je lui en ai lu quelques-unes, puis elle a fait le constat suivant : je ne raconte que des banalités. Elle m’a dit que sa vie de femme mariée était plus excitante que ma vie de célibataire, ce qui constitue quelque chose d’inconcevable pour elle.
Je l’écoutais parler et je me rendais compte qu’elle avait bien raison, dans un certain sens. Je lui ai alors avoué que je n’étais probablement pas assez déniaisé, que je manquais de tripes. C’est vrai : je suis bien conscient que je plais, mais je n’utilise pas cet avantage au maximum. Je crois que je calcule trop. J’essaie trop de jouer la partie parfaite. Plutôt que de sauter sur les occasions, je les étudie et éventuellement je manque le bateau, n’ayant pas profité des circonstances (momentum est un anglicisme).
Je crois que cette façon de faire me vient de mon dédain du spontané, de l’irréfléchi, de l’instinctif. On voit où ça me mène : la masturbation.
À la suite de cette conversation, j’ai salué (et remercié) la Femme Mariée et je suis allé me planifier des activités pour corriger le tir.
Jeudi : "Allez vous coucher." -Bye-Bi
Grosse journée. Après mon cours en après-midi où l'on apprend qu’étudier Réjean Ducharme est un paradoxe (mais on doit le faire quand même, apparemment), tout s’est mis en branle pour le Rallye-Appart! J’ai fait le ménage du salon puis mes premiers visiteurs sont arrivés vers 20h15. Mon objectif était simple : leur faire boire de la bière. Pour cela, j’avais organisé une compétition de Street Fighter forçant les perdants à consommer (en réalité, les gagnants buvaient aussi, mais moins). J’ai accueilli deux groupes de la sorte et après nous sommes tous partis au Pub X, un maudit bar de chansonnier.
J’avais bu quelques bières et j’étais quelque peu réchauffé à mon arrivée à cet endroit où les chansons plattes se suivent et se ressemblent (elles devraient suivre l’exemple des jours). Une grosse bière et une petite après – "deux pour un" oblige! – j’étais soit en train de discuter avec des demoiselles ou encore en train de danser avec d’autres dames. Les tournées sociales s’enchaînaient à un rythme effrayant et finalement je me suis ramassé la tête entre les jambes, assis au comptoir, terrassé par l'alcool. Un ami – je ne me souviens plus qui – m’a suggéré d’aller me coucher et j’ai pris le conseil. Après quelques haltes pour saluer des connaissances, je me suis rendu au bercail sous escorte présidentielle, et je me suis échoué sur mon lit. J'ai dormi sur les couvertures, tout habillé.
Vendredi : "Zzz." -Raph Master C
Le lever du corps fut très difficile, mais je devais me rendre à mon cours, question de ne pas avoir à payer des bières supplémentaires à Viêt-Nam Girl. Après m’être endormi dans le cours à quelques reprises (à peu près pour 4$), j’ai décidé de quitter à la pause pour pouvoir me reposer avant d’aller travailler.
Maruzo est venu faire un tour et nous sommes allés souper ensemble. Pendant que je mangeais, j'ai reconnu dans la foule une fille de monclasseur à qui j'avais déjà envoyé une demande d'entrevue et qui ne m'a finalement jamais répondu. J'avais le goût d'aller lui chanter des bêtises à ce sujet, mais je n'étais pas suffisamment arrangé pour qu'elle me trouve de son goût et qu'elle regrette de m'avoir laissé en plan alors j'ai laissé faire.
Après le travail, j’ai contacté la Fille du Harveys et je suis allé écouter un film en sa compagnie, Opération Swordfish. J’ai trouvé ça pas mal cool, si bien que je suis resté là un bon bout.
Samedi : "Hurricane Upper!" -Joe
Le lever du corps fut difficile. J’avais les verres de contact séchés dans les yeux.
Je me suis rendu au travail pour une journée de fou. Pendant la journée, le Gars des Îles est arrivé et nous avons contacté SFChamp et PluieTown pour qu’ils se joignent à nous pour des heures de plaisir. C’est effectivement ce qui arriva. Il ne manquait qu’Akuma Wolf.
En revenant du travail, le silencieux du RaphCar a ouvert. Grrr!
Nous avons joué à différentes versions de Street Fighter pendant l’équivalent de six heures. Bien sûr, nous avons fait une pause pizza vers 23h00, question de souper. Vive les excès!
Bye-Bi est revenu du théâtre en soirée. Il a assisté à quelques parties et il s'est couché. Chowder est revenu de la pièce quelques minutes plus tard. Il avait l'air surpris (et découragé) de voir que nous étions encore en train de jouer au PS2.
SFChamp et le Gars des Îles ont dormi chez-moi. Je me suis endormi très vite.
Dimanche : "Une barbotine?" -Slick Yannick
Le lever du corps fut difficile.
Il y avait 4$ de monde dans l'appartement ce matin. Chowder partait pour le travail pour une dernière fois. Les chummys de SF et moi avons déjeuné puis nous sommes partis, car je travaillais à midi. Bye-Bi est resté pour surveiller.
La journée s’est bien passée à la boutique. Le Flo du Boss s'est trompé en allant chercher ma barbotine : il m'a apporté une jumbo raisin alors que j'avais demandé une jumbo cerise. Il se mérite le CDPA.
Le soir, en arrivant à l’appartement, j’ai eu droit à une réprimande présidentielle due à mon laisser-aller concernant les tâches ménagères. Je ne pouvais pas vraiment dire quoi que ce soit pour me défiler alors j’ai encaissé puis j’ai fait du ménage. Je me suis ensuite rendu à l’université pour assister à une pièce de tee-out, celle dans laquelle Chowder jouait.
C’était une pièce assez spéciale, sans personnages, ni histoire. C’était toutefois très bien et ça nous montrait – de façon parfois brutale – que notre société est étrange, malsaine. Chowder a été magnifique dans son non-rôle. J’ai eu la tête pleine tout au long du retour à la maison. J'aimerais pouvoir en écrire davantage sur la pièce, mais bon, c'est trop difficile. Je vais me fier à ma mémoire!
Ah oui! j’ai fait une recherche et j’ai trouvé une photo de Chowder sur le web! Peu de temps après, il est arrivé - en charmante compagnie soit dit en passant - et m’a avoué avoir fait une recherche similaire sur mon nom cet après-midi! Quelle coïncidence!