samedi 5 mars 2005

 

Relâcher son fou


Mardi 1er mars : trois larrons et une folle

Le matin, je ne travaillais pas. Devinez ce que j’ai fait.

Je me suis levé vers 11h00 et je suis parti au travail. Rien à signaler là-bas.

De retour à la maison, je reçois un appel du Sergent Viens-Icitte qui m’invite à faire quelque chose avec lui et le Pôkeux. Je suggère d’aller manger une beigne au Dunkin’. Aussitôt dit, aussitôt fait : je rencontre mes comparses et nous dégustons d’excellents beignets en nous racontant de non moins exquises histoires pleines de costarde.

Ainsi survoltés par autant de glucose, nous décidons d’aller faire un tour à La Relève, un bar-garderie. Arrivés sur les lieux, nous nous rendons compte qu’il n’y a pas un chat (ni une chatte) puis nous rebroussons chemin. En quittant, nous apercevons des gens qui font la même chose que nous, c’est-à-dire entrer puis sortir tout de suite après. Le Pôkeux fait la judicieuse remarque que si tout le monde restait, il y aurait 4$ de monde.

Nous changeons donc de destination. Pourquoi pas le Pub de l’université?

Il y a un peu plus de gens là. Pas énormément de belles filles, mais ça fera l’affaire. Au pire, on rira de la folle qui danse. On dirait une femme dans la trentaine qui vient au Pub pour se pogner un p’tit jeune. Nous sommes stationnés près de la piste de danse et puisque cette folle – si vous la voyiez danser – est proche de nous, nous faisons attention pour ne pas la regarder dans les yeux, pour ne pas qu’elle pense qu’on s’intéresse à elle.

Nous finissons par aller sur la piste de danse, mais rien d’extraordinaire ne survient, à part peut-être le moment où nous avons laissé le Pôkeux danser tout seul dans son coin. Je ne me rappelle plus pourquoi c’était drôle.

Nous nous sommes lassés et nous avons terminé notre soirée au McDo. Mais avant, dans le stationnement, nous avons vu un ami du Sergent partir avec la folle! Nous avons voulu le retenir, l’empêcher d’être la victime de ce couguar, mais, ultimement, nous avons laissé la loi naturelle suivre son cours.

Mercredi 2 mars : incroyable virée avec le belle appartement

C’était ma seule journée de congé de ma semaine de relâche. J’en ai profité pour me lever à 13h00.

Je n’ai pas fait grand-chose de mon après-midi. Je ne filais pas pour faire grand-chose de toute façon.

Le soir, je suis allé faire un tour à l’université pour jouer quelques parties de cartes. J’ai eu bien du plaisir.

J’ai eu beaucoup plus de plaisir plus tard par exemple. En effet, la Colleuse m’avait invité à me joindre à elle et ses amies du belle appartement pour une soirée forte en émotions au Monkey, cet affreux bar où je commence à être un régulier.

J’ai accepté l’invitation avec joie, donc je me suis préparé et je me suis rendu sur les lieux. Peu de temps après être entré, j’ai trouvé ma talle de filles accostées au bar. Les colocs étaient heureuses de me voir; ça faisait longtemps. J’ai profité du spécial une bière pour 2$ et nous sommes descendus à l’étage de la piste de danse. Celle-ci commençait à se remplir alors nous sommes allés nous brasser le derrière un peu.

Éventuellement, l’Animateur a fait son show et, bien entendu, il m’a reconnu alors qu’il distribuait des bières à l’auditoire en liesse. J’ai eu droit à une consommation puis, une fois descendu de la tribune, il m’a fait signe d’aller le voir. Après quelques salutations, il est parti puis est revenu avec une bouteille de Marguerita pour mes amies et moi. Le party était pris!

Après avoir dansé et bu toute notre bouteille, nous sommes repartis au bar et l’Animateur s’est adonné à repasser. Il m’a demandé s’il nous manquait quelque chose. J’ai répondu que nous avions soif. Il est parti et est revenu avec un mousseux! Bon sang!

Il va sans dire que j’étais assez amoché à la fin de la soirée, donc nous avons pris un taxi et j’ai dormi au belle appartement grâce à l’hospitalité de ces dames.

Une belle soirée mémorable!

Jeudi 3 mars : pendaison chez Celle-qui-saigne-du-nez

Le lever du corps fut difficile : je travaillais à 9h30. Mais avant, j’ai dû appeler un taxi pour retrouver ma voiture que j’avais laissée au bar. La journée de travail s’est quand même bien déroulée!

Le soir, mon collègue de travail Mig-Hells m’a accompagné et nous sommes allés visiter Terrorman pour jouer à King of Dragons, un jeu sur Super Nintendo, et à Magic.

Je suis ensuite parti porter Mig-Hells et vers 23h00, je suis arrivé chez Celle-qui-saigne-du-nez. Elle avait organisé une pendaison de crémaillère pour célébrer son arrivée dans ce nouvel appartement (beau pléonasme).

Il y avait là 4$ de monde en forme : des meneuses de claques, des gymnastes, etc. Moi j’étais un peu le bizarre pas rapport au travers de tous ces gens. Pas grave. J’ai jasé avec ces invités et c’était très intéressant. Ce sont une gang de hots qui font les compétitions de gym au niveau canadien. Pourtant, ils n’avaient pas la silhouette de joueurs de football. Oh, c’est peut-être parce qu’ils n’en sont pas.

La soirée s’achève et les athlètes quittent. Moi je reste et je fais la vaisselle avec Celle-qui-saigne-du-nez. Elle me montre des albums photos, elle fait son lunch pour le lendemain. Finalement, vers 3h00, sa coloc revient accompagné d’un autre ami. Moi je commence à cogner des clous, alors je prends congé de tout ce beau monde-là et je me couche à 4h00.

Vendredi 4 mars : Lager Mundial

Étonnamment, j’ai bien survécu à la journée de travail de 9h30 à 17h00. Pas tuable, le gars!

Après le travail, je me rends chez Luke Skywalker pour jouer quelques parties avec lui et Baril. Je quitte vers 22h00, un peu fatigué.

J’arrive chez-moi et je sais qu’au Mundial j’ai des amis qui s’amusent… Je prends ma douche et je pars pour la discothèque!

J’arrive juste à temps pour profiter du spécial « triple ton $$$ ». Je donne 10$, ça me donne 6 consommations!

Il y a une belle gang de monclasseur qui est là : MiniKate, Karen, Stang79 et Thunder. On passe la soirée à danser et à déconner. Pour ma part, la fatigue de la semaine fait son travail et la boisson fait son effet. Je danse comme un malade toute la soirée.

Nous décidons d’aller manger une bouffe. Nous nous rendons alors au Beyrouth Café, un restaurant libanais! Je commande l’assiette de Shish Taouk et finalement, après avoir mangé quelques frites, mon corps me dit que je n’ai plus faim. Je lui obéis. Je passe le reste du temps au resto couché sur ma table. Tony, le boss de la place et un homme exceptionnellement sympathique, me fait un sac pour emporter mon shish taouk et nous quittons les lieux. Une fille avec qui on a dansé a l’amabilité de venir me porter chez-moi. Je tombe comme une roche sur mon lit en pensant ouvrir, mais la fatigue a le dessus.

Quelle soirée néanmoins!

Samedi 5 mars : shish taouk power

Le lever du corps est une dure épreuve : je travaille de 9h00 à 17h00! Appelle un taxi qui m’amène à Place Laurier!

Heureusement, il y a un tournoi de Magic et ça garde mon esprit alerte. En fait, la journée se passe très bien! Sur l’heure du midi, je suis retourné au Beyrouth Café manger une assiette shish taouk. Tony m’a reconnu et a jasé avec nous autres. Trop aimable!

Le soir, en quittant vers 19h00 (le tournoi s’est prolongé en soirée), j’ai eu la mauvaise surprise de ne pas trouver ma voiture dans le stationnement. Je me suis alors rappelé que je l’avais laissée au Mundial la veille! Un joueur m’a offert le transport.

Le soir, je n’ai pas fait grand-chose. J’ai mangé le shish taouk que j’avais emporté la veille. Ouep, ça fait deux repas pareil durant la même journée. Pas grave. Je me suis couché vers 22h00, brûlé de ma semaine. En fin de compte, il semble que je sois tuable après tout!

lundi 28 février 2005

 

Le début du relâchement


Samedi 26 février : Sauce aux prunes

Après souper, Celle-qui-saigne-du-nez est venue me ramasser et nous nous sommes allés chercher la Patriote chez elle.

On arrive chez l’Européenne qui célèbre son anniversaire. Elle nous présente 4$ de Français. Il y a un buffet de bouffe bizarre sur la table. J’aperçois alors un plat de Tostitos contenant aussi deux sauces, une ressemblant à du guano et l’autre ayant l’air de sauce aux prunes. Le guano était en fait de l’humus. Ce n’était pas mauvais, mais ce n’était pas bon non plus. Je goûte ensuite à la sauce brune qui s’est avérée être en fait… de la sauce aux prunes. Ça a été une révélation! Je sais maintenant ce que je vais faire avec mon gros pot de sauce aux prunes qui traîne dans le frigo. Je ne peux cependant pas en dire autant de mon 4L de relish sucrée.

Alors que je me gave de Tostitos aux prunes, je remarque qu’une invitée, pas Française celle-là, me dit vaguement quelque chose. En lui parlant, je reconnais la fille qui nous servait des barbotines à Place Laurier. J’ai aussi appris qu’elle était lesbienne, mais ça, c’est moins savoureux que la sauce aux prunes.

Nous quittons vers 23h00. Celle-qui-saigne-du-nez et la Patriote vont au Palladium; moi, je pars pour Ste-Brigitte-de-Laval. Il y a là un party pour les gens du site de rencontre monclasseur.com, grâce auquel j’ai connu beaucoup de monde ici à Québec.

J’arrive vers 12h30 dans cette maison privée. Tout le monde est déjà pas mal réchauffé. Moi, je n’ai rien bu et je ne boirai rien de la soirée. Je me contente de regarder le monde ouvrir.

Lorsque tout le monde se met à cailler, je me tire en douce. J’accompagne trois dames qui vont au Ashton manger une grosse sale. Notre repas terminé, j’aperçois le Bluffer qui fait son entrée. Je prends donc congé de mes partenaires de poutine et je discute (et rigole) un moment avec le Bluffer. Je pars ensuite me coucher.



Dimanche 27 février : Plus besoin de planifier ma relâche

Le lever du corps est difficile. Je pars travailler de midi à 17h00. J’apprends dans la journée que je travaille le lundi et le mardi : impossible donc d’aller à Montréal comme je l’avais pensé. Plutôt, je me ramasse avec 40 heures de travail et une seule journée de congé. Fatapon!

Autre événement bizarre : une Certaine Personne me rend visite! Juste pour me dire qu'elle s'était acheté une caméra numérique. Je suis content de la voir, mais bon, je ne sais pas. Pourquoi est-elle venue me voir?

Arrivé à la maison, je reçois un appel de Jakob, un bon vieux partenaire de Magic qui m’invite à jouer quelques parties. Ça fait une éternité que je n’ai pas vu cette gang-là, alors j’accepte d’emblée.

Le seul hic quand je vais là, c’est de trouver un stationnement. Je me stationne derrière la voiture de Jakob. Il ne devrait pas s’en servir tant que je suis là.

Nous jouons quelques parties à trois, en buvant du jus de pommes et en mangeant des chips BBQ. C’est très plaisant.

Ce qui est moins plaisant par contre, c’est de trouver un Jéritol de ticket sur mon pare-brise. Grrr…

Je vais me coucher.

Lundi 28 février : Soirée en compagnie de la Motivée

J’ai dormi un bon moment puis je suis allé travailler à midi. Petit après-midi tranquille.

Le soir, je contacte les gens pour leur dire que je ne vais pas à Montréal finalement. Alors que je clavarde, la Motivée fait son apparition en ligne. Elle me dit qu’elle va étudier au Star Café. Finalement, je vais la chercher chez elle. Avant de partir, elle me tire un Tarot. Ça me parle de voyage…

On passe un moment au Star Café, où je mange une grosse poutine. On regarde le monde, on jase, on rit. On traverse ensuite au Dunkin’ Donuts et on se farcit la fraise de beignes. Je vais la porter chez-elle et je vais me coucher.

J'aime bien ces petites soirées avec la Motivée. Puisque nous n'avons plus aucune attirance l'un pour l'autre et ce, depuis des lustres, il ne reste qu'une belle amitié et une complicité fort amusante. Je dédie donc cette diarrhée à la Motivée, qui est aussi motivante que motivée.

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