vendredi 25 février 2005
L'Exil prend fin
Jeudi 24 février : le Carnaval
Durant la journée, j’ai rencontré Joakim, un autre membre de Stand As One, et je lui ai demandé de m’apporter une copie de leur CD.
L’après-midi venue, nous avons participé au Carnaval d’hiver des élèves de 5e secondaire. Il y avait 3 ateliers au programme : le ballon chasseur, la course de chiens (humains) et la course de poches de jutte dans la neige. Les activités étaient malheureusement trop longues et on a brûlé tous les élèves. Certains d’entre eux ont même ouvert. Heureusement, une dernière activité allait leur permettre de se rafraîchir : le bain de neige. La Prof X a même participé à cette activité.
Le soir venu, nous sommes allés souper avec nos enseignants associés et les membres de la direction au St-Hubert. Ce fut une belle occasion de fraterniser.
La soirée s’est poursuivie au presbytère. Nous avons bu quelques Smirnoff et puis nous sommes retournés au Cactus. L’endroit était assez rempli. Nous avons dansé, nous avons discuté, nous avons bu…
La Patriote nous a fait gagner la bouteille de « champagne » en dansant debout sur une caisse de son. Moi, je dansais avec Celle-qui-saigne-du-nez, mais j’avais bien du mal à la suivre. Il faut dire que c’est une meneuse de claques… Enfin, une jolie et jeune enseignante de français recyclée en prof de Choix de Carrière m’a fait part d’une rumeur circulant à mon sujet : apparemment, j’aurais un enfant et une femme. Bon sang! Je n’ai aucune idée de ce qui a pu laisser croire cela à des gens de l’école.
Ah, les rumeurs!
Vendredi 25 février : l'heure des adieux
Comme de raison, en arrivant à l’école le lendemain pour notre dernier séminaire, nous avons été accueillis par des rumeurs laissant croire que nous nous étions saoulé la gueule la veille. Rien de plus exagéré. Joakim est venu me porter ma copie de son CD. On a pu l’écouter dans ma voiture.
Le séminaire fut assez court et nous sommes allés dîner ensemble une dernière fois à L’Étoile de Black Lake. Ce fut un excellent repas.
Je suis resté seul avec Celle-qui-saigne-du-nez. Nous sommes allés chercher nos choses à nos appartements respectifs et nous avons fait un dernier passage à l’école, pour saluer nos enseignants associés. La Prof X m’avait fait un beau cadeau : Le Code Da Vinci. J’étais très content!
Nous sommes donc partis des Mines. J’avais le cœur gros, Celle-qui-saigne-du-nez était soulagée. J’ai déposé mon amie chez elle à St-Lambert.
Arrivé chez moi, j’ai été invité à me rendre au StarBar pour y rencontrer Boucles d’Or, la Fille des Îles et la Basanée. Les filles sortaient après, mais brûlé de ma semaine, je me suis couché vers 22h00.
mercredi 23 février 2005
Stand As One
Lundi 21 février 2005 : L'anniversaire se fait encore sentir
Malgré le fait que je me sois couché de bonne heure, le lever du corps a tout de même été difficile.
J’ai été fatigué une bonne partie de la journée. Le soir arrivé, j’ai joué à Magic avec Mietek et son ami surnommé "Tête", puis, plutôt que d’écouter Le Négociateur, je suis allé faire du net puis me coucher.
Mardi 22 février 2005 : Visite au presbytère
J’avais plusieurs choses à compléter avant la fin de mon stage alors je suis resté à l’école jusqu’à 19h00. Quand je suis parti de là, je me suis arrêté à La Bourgade pour m’y acheter une grosse sale et je me suis rendu au presbytère où habitent Celle-qui-saigne-du-nez, l’Européenne et le Rouquin. J’ai passé la soirée là, à aider l’Européenne avec ses exercices de français et à déconner avec les deux autres. Ah oui! j’ai aussi eu une espèce de diarrhée là-bas, une vraie.
Mercredi 23 février 2005 : Un show Hardcore!
C’était le moment de dire au revoir à mes élèves. Je leur ai lu mes journaux professionnels et j’ai fait tirer des Skittles. Tout le monde était content.
Le soir arrivé, nous nous sommes rendus au bar le Cactus pour assister au spectacle de Stand As One, le groupe de musique de mon élève farceur. Il est guitariste dans cette formation.
On a eu droit à tout un show. Le premier groupe, A Wish for Redemtion, s’est exécuté sans grand éclat. Mais tout a changé lorsque Stand As One a pris l’assaut de la tribune. Tout le monde s’est écarté soudainement, comme si une bagarre éclatait. Je croyais avoir affaire à un slam, mais les jeunes se sont mis à frapper dans le vide, comme s’ils sacraient une volée à leur ami imaginaire. Nous étions bouche bée.
J’ai failli aller rejoindre les danseurs une couple de fois (Celle-qui-saigne-du-nez m’y encourageait fortement!), mais quand j’ai vu le gars qui était debout devant moi manger un coup de pied dans la face, j’ai pensé que ça serait peut-être ordinaire de finir le stage avec un nez cassé. Je suis donc resté près du bar.
Ce fut une très belle soirée! Mémorable!
dimanche 20 février 2005
Mort du Raph de 26 ans : il me manquera!
Vendredi 18 février 2005 : Appartenance.com
Le lever du corps fut difficile.
Le matin, j’ai rencontré mon groupe tranquille, le 05. J’ai annoncé à ce groupe que j’avais changé mon attitude et que je serais moins platte. Je crois qu’il m’ont trouvé platte quand même. Je n’avais pas la même énergie que la veille. Peut-être que la présence du superviseur de stage dans la classe m’a intimidé. Peu importe, il ne me reste que deux cours à donner à ce groupe pour pouvoir leur faire voir que je ne suis pas si platte que ça. Quel beau défi!
Sur l’heure du midi, nous avions une réunion à propos de la participation de notre école au concours de l’émission Virginie. Je n’ai parlé qu’une fois, mais ce fut une bonne intervention. Durant les discussions sur la validité de certaines idées, j’ai dit :
L’appartenance, ce n’est pas de faire en sorte que l’élève ressemble à son école ; c’est plutôt de s’arranger pour que l’école ressemble à l’élève.
Cette simple réflexion m’a fait passer du niveau « observateur passif » à celui de « stagiaire cité par deux directeurs ». Pas si mal!
Le soir, je me suis présenté au Grimoire, car j’avais lancé un défi au technicien de laboratoire de l’école, celui que la majorité des gens considère comme étant l’homme à battre de Thetford. Il n’est apparu qu’en fin de soirée, sans ses cartes, prétextant un souper pour expliquer son désistement. Je n’ai pas eu à commenter ses dires : l’ensemble des joueurs présents se sont fait un plaisir de le taquiner en le traitant de poule mouillée.
Je suis parti de là et, après un bref arrêt chez mes hôtes, je suis parti pour Québec. Arrivé à l’appartement, j’ai vu Bye-Bi qui écoutait Le Village, un drame social (mal) déguisé en film d’horreur. Moi, je me suis couché.
Samedi 19 février 2005 : Qui a ouvert?
La journée a commencé vers 8h30, lorsque j’ai téléphoné à ma soeur La Consciente pour lui demander si elle allait venir me visiter. Je suis ensuite parti au travail.
Petite journée de travail tranquille. Je reviens à l’appartement, je me cherche des amis pour sortir. Je ne trouve presque personne.
Je reparle à la Consciente, je vais la chercher, nous allons au restaurant Les Barjots. C'est un endroit ni trop chic, ni trop populaire. Nous mangeons bien, mais la serveuse devient omniprésente. À un certain moment, nous avons presque le goût de l’inviter à s’asseoir avec nous.
Après ce copieux repas, nous allons nous gaver de vin à l’appartement. Quelques coups de fil et « Bonne soirée Monsieur le Président! » plus tard, nous voilà rendus... au MONKEY! (oui, oui, ce bar de X)
Nous y rencontrons Camille, une amie de ma soeur et, peu de temps après, la Basanée et la Fille des Îles! On me paie des bières, je les bois. À minuit, l’Animateur me souhaite un joyeux anniversaire en me payant un fort et une autre bière. Lorsqu’il fait crier la foule pour donner de la boisson, c’est nous qui gagnons la bouteille de champagne. À ce moment, la Correctrice apparaît, mais en double. Suis-je ivre? Évidemment, mais ce n’est pas la raison de cette duplicité : la Correctrice a une soeur jumelle! Bon sang!
On danse jusqu’à ce que bar s’ensuive. (bis)
À 2h55, les slows commencent, tout le monde s’en va (nous inclus). Des becs à tout le monde, on se pitche devant un taxi, la Consciente et moi sommes de retour à l’appartement. Bye-Binounet fait dodo alors nous restons silencieux. On prépare le lit de madame (le divan) et je ferme les lumières en titubant. En m’engageant dans le corridor, je fais un faux pas et mon coude accroche quelque chose. Ce quelque chose sacre le camp par terre. C’est dans un vacarme d’enfer que l’ancien aquarium d’Oscar Renaud se fracasse au sol. Heureusement, il n’y avait que des petites roches dans le fond et pas d’eau (rassurez-vous, les poissons et Oscar sont dans le salon dans le méga-aquarium). La Consciente et moi sommes pliés en deux quand le Président ouvre la porte de sa chambre pour constater les dégâts : l’aquarium a fendu en deux (prononcer fin-deu-in-deu très rapidement). En parlant d’ouverture : la Consciente a apparamemment ouvert deux fois pendant la nuit.
Dimanche 20 février 2005 : 27 ans
Je me suis fait réveiller par le téléphone 2-3 fois : on n’a jamais répondu.
Je me suis levé vers 11h00. Il a fallu que j’appelle un taxi pour aller chercher ma voiture restée au bar. S’ensuivit une journée de travail dont je me serais bien passé. La fatigue était omniprésente. Heureusement, il y a eu quelques bons moments, dont la visite du Volleyballeux, le frère de Thorgal pour ceux qui pourraient se souvenir de lui, ainsi que l’appel de Wonder.
Le soir, j’ai été bombardé de téléphones et de messages MSN. J’ai parlé avec Vieille Amie et même avec... une Certaine Personne (!), seulement pour la remercier de son courriel.
Je suis revenu à Thetford. Tout le monde est couché (ça m’inclura dans 5 min.).