dimanche 20 février 2005
Mort du Raph de 26 ans : il me manquera!
Vendredi 18 février 2005 : Appartenance.com
Le lever du corps fut difficile.
Le matin, j’ai rencontré mon groupe tranquille, le 05. J’ai annoncé à ce groupe que j’avais changé mon attitude et que je serais moins platte. Je crois qu’il m’ont trouvé platte quand même. Je n’avais pas la même énergie que la veille. Peut-être que la présence du superviseur de stage dans la classe m’a intimidé. Peu importe, il ne me reste que deux cours à donner à ce groupe pour pouvoir leur faire voir que je ne suis pas si platte que ça. Quel beau défi!
Sur l’heure du midi, nous avions une réunion à propos de la participation de notre école au concours de l’émission Virginie. Je n’ai parlé qu’une fois, mais ce fut une bonne intervention. Durant les discussions sur la validité de certaines idées, j’ai dit :
L’appartenance, ce n’est pas de faire en sorte que l’élève ressemble à son école ; c’est plutôt de s’arranger pour que l’école ressemble à l’élève.
Cette simple réflexion m’a fait passer du niveau « observateur passif » à celui de « stagiaire cité par deux directeurs ». Pas si mal!
Le soir, je me suis présenté au Grimoire, car j’avais lancé un défi au technicien de laboratoire de l’école, celui que la majorité des gens considère comme étant l’homme à battre de Thetford. Il n’est apparu qu’en fin de soirée, sans ses cartes, prétextant un souper pour expliquer son désistement. Je n’ai pas eu à commenter ses dires : l’ensemble des joueurs présents se sont fait un plaisir de le taquiner en le traitant de poule mouillée.
Je suis parti de là et, après un bref arrêt chez mes hôtes, je suis parti pour Québec. Arrivé à l’appartement, j’ai vu Bye-Bi qui écoutait Le Village, un drame social (mal) déguisé en film d’horreur. Moi, je me suis couché.
Samedi 19 février 2005 : Qui a ouvert?
La journée a commencé vers 8h30, lorsque j’ai téléphoné à ma soeur La Consciente pour lui demander si elle allait venir me visiter. Je suis ensuite parti au travail.
Petite journée de travail tranquille. Je reviens à l’appartement, je me cherche des amis pour sortir. Je ne trouve presque personne.
Je reparle à la Consciente, je vais la chercher, nous allons au restaurant Les Barjots. C'est un endroit ni trop chic, ni trop populaire. Nous mangeons bien, mais la serveuse devient omniprésente. À un certain moment, nous avons presque le goût de l’inviter à s’asseoir avec nous.
Après ce copieux repas, nous allons nous gaver de vin à l’appartement. Quelques coups de fil et « Bonne soirée Monsieur le Président! » plus tard, nous voilà rendus... au MONKEY! (oui, oui, ce bar de X)
Nous y rencontrons Camille, une amie de ma soeur et, peu de temps après, la Basanée et la Fille des Îles! On me paie des bières, je les bois. À minuit, l’Animateur me souhaite un joyeux anniversaire en me payant un fort et une autre bière. Lorsqu’il fait crier la foule pour donner de la boisson, c’est nous qui gagnons la bouteille de champagne. À ce moment, la Correctrice apparaît, mais en double. Suis-je ivre? Évidemment, mais ce n’est pas la raison de cette duplicité : la Correctrice a une soeur jumelle! Bon sang!
On danse jusqu’à ce que bar s’ensuive. (bis)
À 2h55, les slows commencent, tout le monde s’en va (nous inclus). Des becs à tout le monde, on se pitche devant un taxi, la Consciente et moi sommes de retour à l’appartement. Bye-Binounet fait dodo alors nous restons silencieux. On prépare le lit de madame (le divan) et je ferme les lumières en titubant. En m’engageant dans le corridor, je fais un faux pas et mon coude accroche quelque chose. Ce quelque chose sacre le camp par terre. C’est dans un vacarme d’enfer que l’ancien aquarium d’Oscar Renaud se fracasse au sol. Heureusement, il n’y avait que des petites roches dans le fond et pas d’eau (rassurez-vous, les poissons et Oscar sont dans le salon dans le méga-aquarium). La Consciente et moi sommes pliés en deux quand le Président ouvre la porte de sa chambre pour constater les dégâts : l’aquarium a fendu en deux (prononcer fin-deu-in-deu très rapidement). En parlant d’ouverture : la Consciente a apparamemment ouvert deux fois pendant la nuit.
Dimanche 20 février 2005 : 27 ans
Je me suis fait réveiller par le téléphone 2-3 fois : on n’a jamais répondu.
Je me suis levé vers 11h00. Il a fallu que j’appelle un taxi pour aller chercher ma voiture restée au bar. S’ensuivit une journée de travail dont je me serais bien passé. La fatigue était omniprésente. Heureusement, il y a eu quelques bons moments, dont la visite du Volleyballeux, le frère de Thorgal pour ceux qui pourraient se souvenir de lui, ainsi que l’appel de Wonder.
Le soir, j’ai été bombardé de téléphones et de messages MSN. J’ai parlé avec Vieille Amie et même avec... une Certaine Personne (!), seulement pour la remercier de son courriel.
Je suis revenu à Thetford. Tout le monde est couché (ça m’inclura dans 5 min.).