vendredi 29 juin 2007
Sur le ballant
Le lever du corps fut difficile.
La journée tant appréhendée commença tôt. À 6 h, mon téléphone me tirait du lit après un bon cinq heures de sommeil. C’est que j’avais du pain sur la planche.
Après avoir englouti quelques rôties, j’emplis l’Écho-Caron de mon barda puis me rendis à mon nouveau logis. La première chose qui nous frappe en entrant dans cet appartement est l’affreuse odeur qui y règne. Ça sent la fange, particulièrement dans le salon. Je ne sais pas si ce sont les boiseries qui sont responsables de ce fumet, mais un investissement en chandelles, encens et Wizard s’imposera. Après une dernière visite à l’école pour y payer ma copie de l’album des finissants, je commençai les innombrables va-et-vient liés au déménagement.
À 16 h, Chowder arriva avec la camionnette de son père. Stang et Jean Claveau, un ami d’Akuma Wolf, allaient aussi nous prêter main forte pour la manutention de nos monstres. L’une de nos premières décisions fut de nous débarrasser de notre divan-lit, un meuble sur lequel nous préférions ne pas nous asseoir par souci de confort. Son bris durant la descente de l’escalier n’aida pas sa cause. Après deux voyages durant lesquels je fis découvrir à Stang la disco house, le gabber et la bande sonore du Gala Méritas, nous prîmes une pause pizza et bière bien méritée, agrémentée du visionnement de certaines vidéos que je qualifierais de classiques.
Nous eûmes à revenir deux fois en soirée, sous la pluie, pour compléter le déménagement des grosses pièces. À 23 h, épuisés, nous décidâmes de remettre au lendemain le transport du reste du fourbi. Nous remerciâmes Jean Claveau et Stang qui prirent congé de nous.
Ne nous restait qu’une tâche : aider Chowder à récupérer un réfrigérateur laissé à l’ancien appartement familial sur Place-Philippe. La bête fut difficile à dompter, mais la technique du «1-2-3, c’est parti» nous permit de venir à bout de l’escalier et de mettre l’animal en cage, c’est-à-dire dans la boîte de la camionnette.
Puisque mon lit était détrempé, j’ai dû me résigner à dormir sur le cadavre de mon feu divan-lit, c’est-à-dire son matelas que nous avions décidé de conserver.
Ainsi s’acheva la plus belle journée de ma vie.
Comments:
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Je confirme, ce fut vraiment tout une aventure. J'étais contant de savoir que le nouveau logis était au rez chaussé, comparativement au 3ime étages de l'ancien. Nous avous meme laissé quelques traces de notre passage sur les beau murs en stuco, dans la cage d'escalier à cause de ce fameux divant-lit.
«Ballant» fut le mot du jour. Utilisé pour à peut prêt tout les occasion, a tors ou a travers, il nous aidas a garder le sourire.
Bref, ce fut une jounée bien plaisant avec RMC et ces acolitte.
Alain
alias STANG
«Ballant» fut le mot du jour. Utilisé pour à peut prêt tout les occasion, a tors ou a travers, il nous aidas a garder le sourire.
Bref, ce fut une jounée bien plaisant avec RMC et ces acolitte.
Alain
alias STANG
Ah ! les inconditionnels du déménagement... Au moins, on peut dire que ça rapproche les gens ! Bref, un beau moment passé dans l'adversité !
Marie-Coeur - xx -
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Marie-Coeur - xx -
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