dimanche 26 novembre 2006
Qui était-ce?
Il s’agit de la Comprimeuse et de sa mère (devinez laquelle est laquelle). C’est une charmante dame que j’ai rencontrée pour la première fois l’été passé, à Montréal, au moment où je faisais l’acquisition de l’Écho-Caron. Je suis retourné à Montréal il y a trois semaines et j’ai eu la chance de la revoir. Nous avons passé du bon temps ensemble, si bien que je suis retourné la voir deux semaines plus tard. Ce fut une autre très belle fin de semaine.
Alors que ma deuxième visite tirait à sa fin, une question redoutable, contrariante, allait me ramener sur terre : est-ce que Raph Master C est prêt à revivre les affres d’une relation à distance? Je ne savais pas trop quoi répondre. Pour m’éclairer, je posai la même question à la principale intéressée. Sa réponse fit écho à ce que ma raison tentait de me faire comprendre.
Je ne regrette pas d’avoir déjà vécu une relation à distance, mais suis-je prêt à revivre les sacrifices qui sont liés à cette situation? D’aucuns diront que oui, je devrais, que les sentiments valent tous les sacrifices. Je n’en suis pas rendu là, et la Comprimeuse semble du même avis. Nous en revenons donc à ce que nous vivions avant notre rencontre, c’est-à-dire nos conversations cybernétiques…
C’est très bien ainsi, et nous survivrons tous deux à cette décision de tête, mais j’avais néanmoins le goût de partager cette impression de « gaspillage d’occasion » qui me vient à l’esprit. En fait, en observant toute cette histoire d’un nouvel angle, on pourrait dire que, justement, nous n’avons pas gaspillé la chance que nous avons eue, que nous en avons profité dans les limites de ce qu’il était possible d’imaginer dans ce contexte particulier. Voilà.
Je crois que je vais bien dormir cette nuit.
Libellés : Raphlexions