lundi 28 février 2005
Le début du relâchement
Samedi 26 février : Sauce aux prunes
Après souper, Celle-qui-saigne-du-nez est venue me ramasser et nous nous sommes allés chercher la Patriote chez elle.
On arrive chez l’Européenne qui célèbre son anniversaire. Elle nous présente 4$ de Français. Il y a un buffet de bouffe bizarre sur la table. J’aperçois alors un plat de Tostitos contenant aussi deux sauces, une ressemblant à du guano et l’autre ayant l’air de sauce aux prunes. Le guano était en fait de l’humus. Ce n’était pas mauvais, mais ce n’était pas bon non plus. Je goûte ensuite à la sauce brune qui s’est avérée être en fait… de la sauce aux prunes. Ça a été une révélation! Je sais maintenant ce que je vais faire avec mon gros pot de sauce aux prunes qui traîne dans le frigo. Je ne peux cependant pas en dire autant de mon 4L de relish sucrée.
Alors que je me gave de Tostitos aux prunes, je remarque qu’une invitée, pas Française celle-là, me dit vaguement quelque chose. En lui parlant, je reconnais la fille qui nous servait des barbotines à Place Laurier. J’ai aussi appris qu’elle était lesbienne, mais ça, c’est moins savoureux que la sauce aux prunes.
Nous quittons vers 23h00. Celle-qui-saigne-du-nez et la Patriote vont au Palladium; moi, je pars pour Ste-Brigitte-de-Laval. Il y a là un party pour les gens du site de rencontre monclasseur.com, grâce auquel j’ai connu beaucoup de monde ici à Québec.
J’arrive vers 12h30 dans cette maison privée. Tout le monde est déjà pas mal réchauffé. Moi, je n’ai rien bu et je ne boirai rien de la soirée. Je me contente de regarder le monde ouvrir.
Lorsque tout le monde se met à cailler, je me tire en douce. J’accompagne trois dames qui vont au Ashton manger une grosse sale. Notre repas terminé, j’aperçois le Bluffer qui fait son entrée. Je prends donc congé de mes partenaires de poutine et je discute (et rigole) un moment avec le Bluffer. Je pars ensuite me coucher.

Dimanche 27 février : Plus besoin de planifier ma relâche
Le lever du corps est difficile. Je pars travailler de midi à 17h00. J’apprends dans la journée que je travaille le lundi et le mardi : impossible donc d’aller à Montréal comme je l’avais pensé. Plutôt, je me ramasse avec 40 heures de travail et une seule journée de congé. Fatapon!
Autre événement bizarre : une Certaine Personne me rend visite! Juste pour me dire qu'elle s'était acheté une caméra numérique. Je suis content de la voir, mais bon, je ne sais pas. Pourquoi est-elle venue me voir?
Arrivé à la maison, je reçois un appel de Jakob, un bon vieux partenaire de Magic qui m’invite à jouer quelques parties. Ça fait une éternité que je n’ai pas vu cette gang-là, alors j’accepte d’emblée.
Le seul hic quand je vais là, c’est de trouver un stationnement. Je me stationne derrière la voiture de Jakob. Il ne devrait pas s’en servir tant que je suis là.
Nous jouons quelques parties à trois, en buvant du jus de pommes et en mangeant des chips BBQ. C’est très plaisant.
Ce qui est moins plaisant par contre, c’est de trouver un Jéritol de ticket sur mon pare-brise. Grrr…
Je vais me coucher.
Lundi 28 février : Soirée en compagnie de la Motivée
J’ai dormi un bon moment puis je suis allé travailler à midi. Petit après-midi tranquille.
Le soir, je contacte les gens pour leur dire que je ne vais pas à Montréal finalement. Alors que je clavarde, la Motivée fait son apparition en ligne. Elle me dit qu’elle va étudier au Star Café. Finalement, je vais la chercher chez elle. Avant de partir, elle me tire un Tarot. Ça me parle de voyage…
On passe un moment au Star Café, où je mange une grosse poutine. On regarde le monde, on jase, on rit. On traverse ensuite au Dunkin’ Donuts et on se farcit la fraise de beignes. Je vais la porter chez-elle et je vais me coucher.
J'aime bien ces petites soirées avec la Motivée. Puisque nous n'avons plus aucune attirance l'un pour l'autre et ce, depuis des lustres, il ne reste qu'une belle amitié et une complicité fort amusante. Je dédie donc cette diarrhée à la Motivée, qui est aussi motivante que motivée.