mardi 5 octobre 2004

 

Rapport de stage


Le lever du corps fut difficile. Je croyais pouvoir profiter d’une journée de congé pour relaxer et donc me prélasser dans mon lit, mais cela n’allait pas être possible, car tous les étudiants du BES devaient assister à une rencontre d’information à 9h30.

Mais auparavant, une anecdote. Vous savez, quand je rote, je pousse un cri en même temps. En tous cas, si vous ne le saviez pas, maintenant vous le savez. Mais voilà, apparemment, mes colocs détestent ça. Ils préfèrent le bruit naturel du rapport, sans l’ajout du cri. Ils me harcèlent pour que j’arrête cette pratique. Que dois-je faire?

On peut se poser la question : mais d’où vient cette (mauvaise) habitude? En vérité, je vous le dis, elle provient de Saint-Clément. Autrefois, quand j’étais plus jeune, je ne rotais pas. J’explique : je ne faisais jamais de bruit quand ça arrivait. Je le faisais « intérieurement ».

Un jour, cependant, je suis tombé sous le charme du rot belzilien. Un rapport doublé d’un long râlement, dans la plus pure tradition du mauvais goût. Dès lors, je savais que j’avais trouvé ma voie.

Tristement, je constate que cette tradition est sur le point de s’éteindre, mais soyez rassurés, il ne suffira que d’une exposition au pur style belzilien et je serai de retour!

De retour à nos moutons. La rencontre concernant les stages s’est avérée plutôt inutile. Rien de bien nouveau à apprendre sur le sujet, si ce n’est que nous aurons peut-être droit à une aide financière. D’ailleurs, c’est Bye-Bi le président qui a eu l’honneur de nous en faire l’annonce, un peu à brûle-pourpoint cependant.

Je suis retourné à l’appartement pour y écrire ma diarrhée et je suis reparti à l’université car j’avais rendez-vous avec l’Autre Gars du Bac (le sportif) et la Disciplinée. Nous avons passé quelques heures à travailler sur notre ébauche de projet de Didactique II. Nous n’avons pas tout terminé, mais nous en avons fait une bonne partie.

Sur le chemin du retour, j’ai rencontré Chowder. Nous sommes allés ensemble au pavillon Desjardins où j’ai acheté le roman « L’hiver de force », de Réjean Ducharme. Il faut que je le lise pour jeudi. Puisque je n’avais pas vraiment autre chose à faire, je suis resté là avec Chowder pour lire un peu. Je dis un peu parce que je me suis endormi. En effet, Chowder m’a fait connaître un bon endroit où lire (et dormir) dans le pavillon Desjardins. N’essayez pas : je le garde secret.

À mon réveil, je suis retourné à la maison et là j’ai parlé avec Terrorman sur MSN. Puisqu’il habite à deux minutes en marchant à reculons de chez-moi, je suis allé le visiter pour quelques parties de Magic. Je crois que je suis resté là une demi-heure au maximum, car il a dû quitter pour aller aider une demoiselle, à ce que j’ai pu comprendre. Nous aurions tous fait de même.

De retour chez moi, j’ai mangé comme un porc en clavardant avec DTGirl : une soupe, une boîte de sardine, du fromage suisse, des biscuits Ritz mais pas Ritz, 4$ de raisins, etc. J’ai aussi fait mes exercices! Enfin, Bye-Bi est arrivé et il a réquisitionné l’ordi. Moi j’ai écouté les nouvelles, puis Chowder est arrivé, on a parlé un peu en anglais et je me suis couché.

Comments:
Belle,

Que voulez-vous, le sarcasme est assez difficile à percevoir sur l'Internet, vous en conviendrez. Si mon ton vous a offensé, je vous prie de m'en excuser.

Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas vu de tentative de séduction dans vos messages. Quant à votre identité, vous m'avez donné quelques indices, mais bon, je ne vous achalerai pas avec ça.

Vous avez l'impression de ne pas me connaître? Ça tombe bien : il y a des jours où je ne me connais pas moi non plus. Apprenons à me connaître ensemble, vous voulez bien?
 
Toé pis tes esties de rots sales.....
 
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