mercredi 29 septembre 2004
L'anniversaire de la Femme Mariée
Le lever du corps ne fut pas si difficile que ça, mais j’ai eu à lutter très fort pour ne pas me recoucher. J’ai finalement gagné et je me suis garoché dans la douche.
Après avoir déplacé ma voiture (grrr…), j’ai passé le reste de l’avant-midi à faire du net, à faire mes exercices physiques (!) et à compléter mon devoir de lexicologie. Voilà un cours où la matière est plutôt ordinaire, car duquel l’impression de tout savoir d’avance j’ai : synonymes, homonymes, etc. Bon sang, on dirait qu’on suit ce cours à toutes les années! Heureusement, le prof est assez sympa et je crois que c'est ce qui sauve les meubles.
S’ensuivit la pause d’une heure avant mon cours préféré (ce n’est pas un sarcasme) : Didactique du français II. Et quel cours nous avons eu aujourd’hui! Madame Chartrand – a-t-elle vraiment besoin d’un surnom? – était en feu. Mais je crois que l’Autre Gars du Bac (le sportif) a volé la vedette lors de sa présentation du texte de Michel Fayol (v‘voyez, je me souviens même du nom de l’auteur tellement ça m’a frappé).
À la suite de cette époustouflante période où les concepts de structure et de stratégie ont été brillamment opposés, je me suis rendu au pavillon Desjardins pour y disputer quelques parties de Magic avec les réguliers du mercredi soir. Je me suis tellement fait lavé que je suis sorti de là plus pâle qu’avant (et je sentais l'eau de Javel). Pour oublier ces humiliantes défaites (mais combien méritées, je l’avoue), j’ai fait un arrêt à l’épicerie du coin.
J’avais un peu faim et j’avais besoin de lait. J’ai failli succomber à la tentation de faire mon marché sur place, mais en voyant l’allure négligée du magasin et de sa marchandise – en particulier la laitue romaine – j’ai préféré attendre et je me suis contenté du 2L de lait. Fait intéressant*, j’ai opté pour du lait écrémé, probablement à cause de mes lectures « santé » d’hier.
En arrivant à l’appartement, j’ai déplacé ma voiture (grrr…) puis j’ai trouvé un Bye-Bi devant l’ordi, jurant contre les caprices de MSWord. Dandyboy est venu nous visiter peu de temps après avec ses histoires abracadabrantes puis Chowder est arrivé du tee-out. Dandyboy et lui se sont battus dans l’appartement car le Boy refusait de laisser le Chow lui faire craquer les orteils.
On entend un criquet dans le silence.
Une fois les esprits refroidis, nous sommes tous allés nous rafraîchir au Temps Perdu, espèce de bar pour poètes et adeptes de l’hébertisme. Bye-Bi m’a fait un vibrant témoignage concernant les relations amoureuses et nous avons, assis au comptoir, siroté notre bière importée comme de vrais amateurs. J’étais d’ailleurs assez surpris du bon goût de ma sélection, une bière écossaise appelée McEwans si je me rappelle bien.
En bons garçons raisonnables, Bye-Bi et moi sommes revenus au bercail, laissant derrière les ivrognes que sont Chowder et Dandyboy**.
J’espère qu’il fera beau demain! (Ça a marché pour aujourd’hui, avez-vous vu?)
*Si vous ne trouvez pas ça intéressant, c’est tant pis pour vous.
**Au moment de mettre sous presse (2h00), ils n’étaient toujours pas revenus.